Contrairement aux métaux ferreux, l'aluminium ne rouille pas. Son oxydation génère naturellement ou artificiellement une couche qui protège ses alliages de la corrosion. Chez Initial, cette résistance est ainsi renforcée par différents types de traitement de surface, en particulier l'anodisation et le thermolaquage.
Un métal protégé naturellement
Les termes rouille et corrosion sont souvent utilisés de façon interchangeable, ce n'est pourtant pas vraiment la même chose, cette différence est particulièrement valable pour l'aluminium. L'oxydation est une référence générale à la corrosion du métal causée par la réaction avec l'oxygène de l'air ou dissous dans l'eau : la rouille est un type de corrosion se référant spécifiquement à l'oxydation du fer ou de l'acier.
L'aluminium ne contient pas de fer ou d'acier, il ne rouille donc pas, mais il est sujet à la corrosion lorsqu'il est exposé aux intempéries et à l'oxygène athmosphérique. Contrairement à la rouille qui corrode le fer en profondeur et lui fait perdre ses qualités, l'oxyde d'aluminium (Al2O3) qui résulte de son oxydation est une couche mince et dure qui protège de la corrosion le métal qui se situe sous cette pellicule protectrice.
L'oxyde d'aluminium se présente sous la forme d'un revêtement blanc poudreux ou gris terne. Au fur et à mesure que l'oxydation se produit, elle durcit et crée une couche protectrice sur les zones nouvellement exposées de l'aluminium corrodé. Le processus d'oxydation de l'aluminium s'arrête en surface. Le métal ne continuera pas à se détériorer à moins que l'oxyde d'aluminium ne soit enlevé.
Contrairement à la rouille, qui a une apparence écailleuse et rougeâtre, l'oxydation de l'aluminium ne peut pas être facilement éliminée de la surface métallique.
L'aluminium thermolaqué ou anodisé : la solution optimale contre la corrosion
Deux techniques de protection contre la corrosion sont utilisées sur les menuiseries INITIAL :
- L'anodisation exploite directement les propriétés de l'oxyde d'aluminium. La méthode consiste à associer directement des molécules de dioxygène aux atomes d'aluminium par le biais d'une électrolyse associée à un bain chimique. La surface des menuiseries en aluminium est alors recouverte d'une fine couche d'alumine (ou couche anodique, entre 5 et 20 microns d'épaisseur en général) extrêmement résistante à la corrosion. INITIAL utilise notamment les alliages des séries 6000 (incluant une faible proportion de magnésium et silicium) pour ses profilés, et sur lesquels l'anodisation est particulièrement efficace et adaptée.
- Le thermolaquage : il consiste en l'application d'une fine couche de poudre thermodurcissable sur la surface des pièces afin de la protéger. Après une préparation chimique et le poudrage des profilés (par une projection dite électrostatique, qui charge la poudre positivement), la dernière étape dite de polymérisation s'effectue dans un four, d'où le nom de la technique. Cette cuisson permet d'obtenir les caractéristiques techniques désirées ainsi que l'aspect de la teinte associée.
Exigez des labels de référence !
Des certifications garantissent la qualité des traitements par anodisation ou par thermolaquage effectués sur les profilés en aluminium destinés à la construction :
- QUALANOD pour l'anodisation, qui impose les prescriptions techniques, les contrôles à effectuer et leur fréquence (en rapport, par exemple, avec l'épaisseur et la solidité de la couche "anodique")
- Pour l'aluminium thermolaqué : le label QUALICOAT concerne la préparation et le revêtement, le label QUALIMARINE renforce certains aspects de la préparation, en vue notamment d'une installation en bord de mer, et QUALIDECO se concentre sur les effets décoratifs.
Polyvalent, léger, résistant, et inoxydable, l'aluminium est un matériau de premier choix pour les particuliers qui souhaitent installer des fenêtres, portes, et autres coulissants, durables et faciles d'entretien. Les menuiseries INITIAL garantissent une protection maximale et durable grâce aux traitements labellisés par anodisation ou thermolaquage.
